L’écologie du corps

L’acupuncture comprend depuis très longtemps le corps humain comme un écosystème. On dit d’elle à juste titre qu’elle est une médecine « naturelle », mais on pourrait plus justement l’appeler une médecine « écologique ».

En effet, à la base de la réflexion traditionnelle chinoise, l’Humain est une partie du Cosmos, et à ce titre, il est composé des mêmes structures fondamentales. Il est lui même un petit cosmos à l’intérieur du grand cosmos.

Le corps étant perçu comme un écosystème, le diagnostic thérapeutique traditionnel prend l’apparence d’une véritable climatologie interne. Le froid et le chaud, l’humidité et la sècheresse, apparaissent comme des évidences sensibles qui, couplées l’une à l’autre, dessinent des syndromes climatologiques.

Ce n’est que lorsque l’on commence à appliquer cette grille de lecture sur nos dysfonctionnements, que l’on se rend compte de l’évidence de cette logique naturelle. Il y a des maladies froides, des maladies chaudes, des maladies humides et d’autres sèches.

D’ailleurs, la médecine traditionnelle « occidentale » d’Hyppocrate, de Galien et d’Avicenne utilisait également ces grandes catégories du chaud (le feu) et du froid, de l’humidité (l’eau) et de la sècheresse.
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=medecin-moyen-age-la-theorie-des-humeurs-

Elle fut cependant supplantée il y a deux siècles par le développement incroyable de l’anatomie, issue elle même de la dissection qui développa à une vitesse prodigieuse la vision réductrice du corps comme une mécanique organique.

Le développement de la pensée médicale mécaniste, segmentée et hyperspécialisée nous aura fait passé de la conception du corps comme un cosmos à un corps comme une machine.




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